Sémiologie méliorative
Dire que le signe “rose” est arbitraire,
“rose” n’ayant pas d’épines, ni de parfum,
c’est déconstruire en fait l’acquisition du langage
qui me fit associer, tôt, le mot rose et ces choses
perçues de l’oeil, du doigt, de la narine,
et me permit magiquement de les reconvoquer, pour mon corps,
au moyen de l’imaginaire, par l’usage du mot ;
c’est en défaire tout l’intérêt ;
ignorant de surcroît la possibilité d’une pratique collective
et historique de l’imaginaire, altérant, au sein d’une communauté donnée,
la forme que les mots prennent, en fonction, peut-être,
de la nature partagée (pour ne pas dire “objective”, quand même
il s’agit bien d’objets) desdites perceptions.
Note: réfuter l’objectualité parce qu’elle ne satisfait pas
une aspiration à l’idéalité transcendante,
c’est peut-être d’un mieux raté faire néant du bien,
de manière erronée.
4/11/2024